The falling, Tome 1: This is falling - Ginger Scott
Au début de l’histoire, je ne sentais pas vraiment ce roman, mais une fois dedans : Wouaw.
On entend souvent parler aux infos de fusillades qui ont lieux dans les lycées américains. C’est ce que Rowe a vécu, à l’âge de 15 ans. Elle était dans la cafétéria de son lycée, avec sa meilleure amie et son petit ami lorsqu’un homme armé que personne ne connaissait est entré dans la salle en tirant au hasard. Elle a vu sa meilleure amie mourir devant elle sans rien pouvoir y faire, et le garçon qu’elle aimait, son premier amour, a été fauché par une balle qui le plonge dans un coma dont l ne sortira jamais. Pendant deux ans, elle reste enfermée chez elle, sa mère lui faisant cours à domicile, ne sortant que pour rendre visite à la famille de Josh, sans pour autant parvenir à franchir la porte de la chambre du jeune homme pour aller le voir. Rowe a arrêtée de vivre, pour se contenter de survire avec ses peurs. Mais le temps de l’université arrive, et ses parents tiennent à ce qu’elle vive entièrement l’expérience. Elle finit par accepter l’idée et quitte le domicile parental. Et si au début elle est septique face à ses deux colocataires (deux jumelles totalement opposée l’une de l’autre) elle finit par prendre ses marques, et surmonte pu à peu ses peurs. Surtout grâce à Nate, qui vit dans la chambre un peu plus loin de la leur avec son frère handicapé. Petit à petit, Nate arrive à l’apprivoiser, et Rowe qui pensait ne plus être capable d’aimer qui que se soit s’aperçoit que l’être humain est capable surmonter la pire des douleurs. Rowe réapprend à vivre, à aimer, et à faire confiance, jusqu'à ce que Nate lui cache une information des plus importantes : le décès de Josh. Rowe se retrouve alors à faire face à un nouveau sentiment humain : le pardon.
Cette histoire était vraiment magnifique, et les personnages pile poils ce qu’il fallait pour l’intensifier. Ce que Rowe a vécu a fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui, et même si Nate l’aide au quotidien à surmonter ses peurs, il ne change pas ce qu’elle est vraiment, contrairement à d’autres romans ou tout de suite le garçon sauve la vie de la fille. Là, on reste dans le réaliste : il l’aide à aller mieux, à avancer, mais elle reste elle avec ses peurs et ses incertitudes. Et ca ce rend ce roman encore plus fort. Parce qu’au final, elle seule décide si oui ou non elle sera sauvée. Elle se sauve elle-même.